Pourquoi ne parle-t-on jamais de sexualité en éducation canine ?

Parce que c’est un sujet tabou! On préfère évoquer la reproduction, comme si c’était le seul intérêt de la sexualité chez le chien…

Et pourtant… c’est un besoin fondamental. Ignorer cet aspect, c’est passer à côté d’une part essentielle de la compréhension du chien :

Un chien peut être poussé par ses désirs sexuels avec autant d’intensité que par ses instincts de prédation par exemple.

Les comportements sexuels constituent un moyen de communication entre individus.

La sexualité peut aussi être un moyen de gestion du stress ou de découverte de son corps.

Elle peut aussi jouer un rôle dans les rapports de hiérarchie ou de test de statut au sein d’un groupe.

Et chez les chiens mal imprégnés à leur espèce, la sexualité peut même s’exprimer envers d’autres espèces, faute de repères clairs.

La sexualité prend plus ou moins de place selon les individus, leur tempérament, leur vécu, leur âge ou encore leur statut hormonal. Il n’y a pas de « normalité », juste des expressions différentes.

Lorsqu’un chien en monte un autre devant leurs maîtres respectifs, la scène qui s’ensuit est souvent la même: le maître du « monteur » se sent gêné, le reprend voire le gronde…

Tandis que celui du « monté » s’indigne, comme si son chien venait d’être agressé.

En tant qu’humains, notre rôle n’est pas de moraliser ces comportements, mais de les comprendre, les contextualiser et y répondre avec bienveillance.

Le rôle de l’éducateur est alors de décrypter la scène pour le maître et le guider dans les attitudes à adopter.

Parler de sexualité canine, c’est parler de respect, d’équilibre et de communication!

Allons, ce n’est pas sale…!

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